La Loi et la Foi ( partie 1 )

Publié le par Hilkija

La loi.

Sur le Mont Sinaï, Dieu donna à Moïse deux tables de pierre, sur lesquelles étaient inscrits les Dix Commandements de la loi "écrite." Dieu donna aussi à Moïse ce qui est appelé la "loi orale," consistant en 603 commandements, que Moïse mit aussi par écrit lorsqu'il descendit de la montagne.                                            Les Dix Commandements ont été écrits par le doigt de Dieu sur la pierre, mais ils ont été complétés par de nombreux autres commandements. La loi tout entière comprend donc 613 commandements, constituant ce que l'on appelle "la loi de Moïse." Elle forme un tout, mais a été divisée en trois parties pour faciliter son étude : les lois cérémonielles, les lois judiciaires, et les lois morales.

 

La loi a été promulguée par des anges. 603 des 613 commandements ont été promulgués par des anges, c'est-à-dire par des messagers de Dieu.

"Vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée !" (Actes 7:53).

"Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite ; elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur (Moïse)" (Galates 3:19).

"Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution…" (Hébreux 2:2).

Entre les années 30 avant J.C. et 220 après J.C., les Tanaïm (docteurs) ajoutèrent de nouvelles lois, pour former ce que l'on appelle le "Tana." Ils construisirent une barrière autour de la loi, parce qu'ils pensaient qu'il y avait trop de possibilités de violer la loi de Moïse. Ils voulaient protéger le peuple, pour qu'il ne devienne pas coupable de violer la loi de Dieu.

La Gemmorah est la tradition écrite. La Mishna regroupe les commentaires rabbiniques sur les Ecritures. Ces deux ouvrages constituent ce que l'on appelle le Talmud. Le Talmud a été l'occasion de controverses entre les Pharisiens et Jésus, car le Seigneur refusait de Se soumettre aux traditions des anciens. Il savait que ces traditions venaient des hommes. Ce n'était pas Dieu qui les avait données.

Les Scribes (Sopheïm) ont commencé leur travail à l'époque d'Esdras, vers 400 avant J.C., et l'ont achevé en 30 avant J.C. Ils ont ajouté 1500 règles pour codifier le seul sabbat, et de 100 à 1000 règles pour codifier chacun des 613 commandements de la loi de Dieu ! On a appelé la logique qui les animait la "logique Pilpul." Il s'agissait de trouver tous les "décrets d'application" possibles concernant chaque commandement de Dieu. Ces Scribes ont voulu bâtir un mur de protection autour de la loi de Dieu, afin que personne ne puisse la violer. Mais ils se permettaient de violer la loi sans en subir le jugement.

Toutes ces règles devinrent plus importantes que ce qui était prévu au départ. Il était plus grave de violer la tradition des anciens que de violer la loi de Dieu. On enseignait que celui qui critiquait un rabbin faisait partir la shekina (la nuée de la gloire de Dieu). Contredire un rabbin revenait à contredire Dieu.

A l'époque de Jésus, on pratiquait ces règlements et commandements comme s'ils faisaient tous partie de la loi de Dieu. Les Pharisiens voulaient que Jésus respecte les traditions des anciens (Marc 7), alors que celles-ci ne venaient pas de Dieu. C'est pourquoi Jésus faisait constamment référence à Moïse, car il avait reçu la loi de Dieu sur le mont Sinaï. Seule la loi transmise par Moïse constitue la loi de Dieu proprement dite.

La justice interne de la loi.

Dans le "sermon sur la montagne," Jésus définit en quoi consiste véritablement le fait d'observer la loi. Ce sermon sur la montagne ne doit pas être considéré comme la "règle d'or" de l'éthique chrétienne. Jésus voulait répondre au Judaïsme pharisaïque. Les Pharisiens observaient extérieurement la lettre de la loi. Ils pensaient que s'ils ne volaient pas ou ne commettaient pas de meurtre, ils n'étaient pas coupables.

Mais Jésus voulait aller plus loin, et leur montrer que la véritable justice de la loi était quelque chose d'intérieur. Ce que le Seigneur exige n'est pas une simple obéissance extérieure, mais aussi une juste intention dans le cœur.

Certains violent la justice de la loi bien avant d'avoir commis le moindre acte physique. Jésus dit que si quelqu'un hait son frère, il est coupable d'un meurtre dans son cœur, bien longtemps avant de commettre l'acte. Alors que les Pharisiens ne se considéraient pas comme coupables tant qu'ils n'avaient pas commis l'acte physique du meurtre. Ils rendaient la loi inefficace, car elle ne changeait pas l'homme intérieur. Ils ne s'intéressaient qu'aux actes extérieurs.

Une véritable obéissance à la loi de Moïse devait être intérieure, et pas seulement extérieure. On apprenait par cœur Deutéronome 6:4 : "Ecoute, Israël ! l'Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel." C'était l'article central de la foi juive. Cependant, le verset suivant dit : "Tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force." Les Pharisiens avaient exclu l'âme et le cœur. La loi ne pouvait donc avoir aucun effet sur l'homme intérieur. Elle se réduisait à des commandements qu'il fallait observer extérieurement. L'homme intérieur n'était donc jamais convaincu de péché.

Paul dit que la loi a eu un commencement. Il écrit dans Galates 3:19 : "Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite." Le fait qu'elle ait été "donnée ensuite" signifie qu'autre chose existait avant que la loi soit donnée. Lorsque la postérité vint, c'est-à-dire Christ, la loi fut remplacée par autre chose. Elle a eu un commencement et une fin. Elle a été donnée "à cause des transgressions." L'apôtre Jean dit que la loi a été donnée à Moïse, agissant comme médiateur. C'est ce que confirme la fin du verset 19 de Galates 3 : "elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur."

Israël ignorait tout des lois qui devaient être observées (613 en tout), jusqu'à ce que Dieu parle à Moïse, et, plus tard, écrive les commandements sur des tables de pierre. La seule chose qu'observait Israël, depuis l'époque d'Abraham, était la circoncision, signe de l'alliance avec Dieu. Mais Israël ne connaissait ni les dix commandements ni le sabbat.

"C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi" (Romains 5:12-13).

Remarquez que Paul précise bien qu'il n'y avait encore aucun commandement écrit, quand le péché était dans le monde. Puis la loi a été ajoutée. Depuis Adam jusqu'à Moïse, c'était la grâce qui agissait. À partir de Jésus-Christ, c'est encore la grâce qui agit. La grâce agissait avant la loi, et agit maintenant après la loi.

"Parce que la loi produit la colère, et que là où il n'y a point de loi il n'y a point non plus de transgression" (Romains 4:15).

Avant la loi, il n'y avait pas de transgressions. C'est la norme de la loi qui a fait en sorte que le péché devienne une transgression. Le péché était-il dans le monde, avant la loi ? Bien sûr, mais il n'y avait aucune norme de justice pour révéler les transgressions. La loi a rendu l'homme conscient que ce qu'il faisait était moralement mauvais, parce qu'il savait à présent qu'il violait une loi.

Pour vous donner un exemple pratique, si quelqu'un roule à 120 à l'heure sur une route nationale, où la vitesse est limitée à 90 km/h, il viole consciemment la loi. Mais s'il roule à 80 km/h sur une autre route, il peut croire qu'il est en train d'obéir à la loi, jusqu'à ce qu'il rencontre un panneau indiquant que la vitesse est limitée à 70 km/h. Sans le savoir, il violait encore la loi. C'est le panneau qui le rend conscient de ce qu'il est en train de faire, et qui lui indique la norme à laquelle il doit obéir.

"Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât" (Romains 5:20). Paul nous dit que la loi a activé ce qui se trouvait déjà dans le cœur corrompu de l'homme. Elle n'a pas rendu l'homme corrompu, mais a simplement manifesté ce qui se trouvait déjà en lui.

"Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort" (Romains 7:5). "C'est par la loi que vient la connaissance du péché" (Romains 3:20). C'est cette même loi dont parle Paul, qui condamne l'homme et le dénonce comme coupable. Le but des commandements de la loi était de produire le péché et de l'activer.

Ceux qui veulent observer les commandements de la loi veulent en fait nous mettre sous l'influence de quelque chose qui stimule la nature de péché. Tandis que le Saint-Esprit nous a été donné pour dominer et changer cette nature. Paul a écrit : "Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli" (Romains 7:6).

Quelqu'un a parfaitement illustré cette vérité de la manière suivante : "Laissez un verre rempli d'eau sur une étagère, sans y toucher pendant un certain temps. La poussière, les microbes, et la saleté s'accumulent dans le fond du verre, en une très fine couche. L'eau semble claire et limpide, elle semble ne présenter aucun danger, mais elle est pourtant sale et empoisonnée. Prenez à présent une cuillère et remuez l'eau. Vous verrez aussitôt apparaître ce qui n'était pas visible. L'eau se trouble, devient sale, et une mauvaise odeur se dégage du verre. Est-ce la cuillère qui a pollué l'eau ? Est-ce la faute de la cuillère ? Vous connaissez la réponse ! La cuillère était propre et stérile, mais elle a fait remonter la saleté qui se trouvait dans le fond du verre. La cuillère n'y est pour rien !"

Paul ajoute : "Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort" (Romains 7:7-8).

Tout le but de la loi donnée à Moïse était de convaincre l'homme qu'il est un pécheur, et de le préparer à accepter le Messie, qui devait venir plus tard par Israël.

"Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi" (1 Jean 3:4). La Bible rejette l'idée que les hommes connaissaient les commandements de Dieu depuis le commencement.

"Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ; ils montrent que l'œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tour à tour" (Romains 2:14-15).

Dans ce passage, Paul nous déclare très clairement que les Gentils n'ont pas la loi. Ils n'ont pas la Parole écrite, mais ils ont une conscience. Cette conscience est l'image de Dieu dans l'homme. Tout homme possède une conscience en lui. Il sait d'une manière générale ce qui est bien et ce qui est mal. Lorsque Adam a péché, il a acquis la connaissance du bien et du mal, alors qu'auparavant il n'avait que la connaissance du bien. Voici quelques versets qui nous permettent de comprendre la différence entre la loi et la grâce :

"Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice" (Romains 6:6-13).

Dieu se débarrasse du péché dans la vie d'un Chrétien en se débarrassant du pécheur, en le mettant à mort. Si quelqu'un tente de se débarrasser du péché en essayant de l'éliminer de sa vie, il n'y parviendra jamais. Le seul moyen d'avoir la victoire ne consiste pas à se concentrer sur le péché, mais à le faire mourir. Si vous vous concentrez sur le péché en essayant de l'éliminer, cela signifie que vous êtes retourné à la loi et à ses interdictions.

Paul nous dit que notre nature déchue désire faire le plus ce qui est interdit. Le pécheur et son péché doivent donc passer par la mort et vivre une vie de résurrection en Christ. Si vous marchez par l'esprit, le problème du péché se règlera tout seul. Nous devons fixer nos yeux sur Christ et non sur la loi. Dieu a dit : "Soyez saints comme je suis saint." Pour y parvenir, Dieu a choisi un seul moyen : mettre à mort notre péché et nous donner Sa justice, qui se manifeste en nous lorsque nous nous chargeons chaque jour de notre croix pour mourir avec Christ.

Quand un Chrétien pèche, il choisit de le faire. Celui qui n'est pas sauvé n'a pas le choix. Tout ce qu'il peut faire, c'est choisir le péché qu'il va commettre !

"Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !" (Romains 6:14-15).

Si vous voulez observer la loi, vous devez en respecter les exigences. La loi exige une parfaite obéissance. Jacques a dit : "Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous" (Jacques 2:10). La loi forme un tout. Si vous n'observez pas toute la loi, vous ne l'observez pas du tout. Vous êtes aussi coupable que ceux que vous voulez mettre sous la loi. Paul dit clairement que nous devons choisir. La loi nous a été donnée pour nous montrer que la chair ne peut pas satisfaire les exigences de Dieu. Si vous voulez vous mettre sous la loi, vous pècherez. La loi est impuissante. Elle est pour ceux qui marchent selon la chair.

C'est pour cela que Paul a dit : "Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce" (Romains 6:14). Si vous êtes sous la loi, le péché règnera sur vous. Si vous êtes sous la grâce, le péché n'aura plus de pouvoir sur vous. Car c'est la grâce de Dieu qui nous donne la puissance de vivre Sa vie.

"Tenter d'associer un système légaliste à l'enseignement de la grâce est une pratique pernicieuse. Cela ne produit qu'une loi sans puissance et une grâce sans victoire. Le problème du Chrétien n'est pas de tracer une voie médiane entre la loi et la grâce, mais plutôt de bien séparer ces deux systèmes, pour que chacun conserve son efficacité" (Lewis S. Chafer, Systematic Theology, Vol. 4, page 185).

"En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit" (Romains 8:2-4).

Notez ce qui était impossible à la loi ! La loi a été donnée dans un but, mais il y a certaines choses qu'elle ne peut pas faire. Elle ne peut pas justifier, elle ne peut pas changer le cœur d'un pécheur (elle ne peut que le rendre coupable), elle ne peut pas pardonner, racheter ni sauver. C'est la faiblesse de la chair qui empêche la loi de faire tout cela.

La loi ne peut donc que donner une conviction de péché, de culpabilité et de malédiction. Ce que la loi ne pouvait accomplir, le Fils de Dieu l'a accompli, en condamnant le péché dans la chair et en accomplissant pleinement la loi. Car Il a été le seul à pouvoir observer parfaitement la loi.

Il nous a ensuite donné le pouvoir de vivre selon l'esprit. Notre nouvelle nature nous pousse à accomplir la loi. Elle est animée par Dieu Lui-même, par le même Esprit que Celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts.

"Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi, que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli" (Romains 7:1-6). "Mais je n'ai connu le péché que par la loi" (verset 7).

Dans la comparaison qu'il emploie, Paul nous montre que nous avons été libérés de la loi par la mort de Christ, et que nous avons été ressuscités en nouveauté de vie, en demeurant en Lui.

Paul utilise l'analogie du mariage. En Christ, nous sommes morts à la loi. Quand vous êtes sous une loi, vous êtes lié à elle. Vous devez lui obéir comme une femme à son mari. Mais si le mari meurt, sa femme est libérée de la loi. Elle est morte à cette loi. Ceux qui sont morts et ressuscités sont libérés de toutes leurs obligations antérieures. La loi est comme un mari. Si son mari meurt, la femme est libre de se remarier. Elle ne viole pas la loi en se remariant. Quand nous sommes morts à la loi, nous sommes libres de nous marier à quelqu'un d'autre, à Christ. Ce nouveau mari aime son épouse. Il l'aide à observer ses obligations et à être fidèle. L'ancien mari était un bon mari, mais il exigeait une perfection que sa femme ne pouvait atteindre. Il serait insensé pour cette femme de retourner à un mari qui la condamnait parce qu'elle n'était pas parfaite, au lieu de continuer à jouir d'une liberté bien meilleure.

Quel est le but de la loi aujourd'hui ?

 

"Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime, sachant bien que la loi n'est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers, les impudiques, les infâmes, les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, conformément à l'Evangile de la gloire du Dieu bienheureux, Evangile qui m'a été confié" (1 Tim. 1:8-11).

 

 

 

Faire un usage légitime de la loi signifie qu'elle doit être utilisée de la bonne manière. Elle peut être utilisée dans l'évangélisation, pour montrer aux hommes si leur conduite est compatible avec la loi. On l'emploie comme un miroir, afin que les hommes réalisent leur échec et s'appuient sur le Sauveur pour être libérés de leurs péchés.

"Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite ; elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur. Or, le médiateur n'est pas médiateur d'un seul, tandis que Dieu est un seul. La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? Loin de là ! S'il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l'Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient. Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue" (Galates 3:19-25).

Nous sommes justifiés par la foi. La foi étant venue, nous ne sommes plus sous la loi. La foi a remplacé la loi. Nous obéissons aux commandements par la puissance de l'Esprit. C'est la foi qui confirme la loi. Au-delà de la croix, les commandements ne sont plus imposés. La loi est un outil pédagogique pour nous apprendre quelles sont les exigences de Dieu et nous montrer notre iniquité. Elle nous permet de tourner nos regards vers le sacrifice substitutif de Christ, seul capable d'éliminer le péché. Quel était donc le but de la loi ? Elle était temporaire. Elle a été donnée à cause des transgressions. Elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur, jusqu'à ce que vienne la postérité à qui la promesse avait été faite. La postérité étant venue, il n'était plus nécessaire de garder les croyants sous l'autorité de ce pédagogue.

                                                       Suite  deuxième  partie……           Haut de page

Publié dans Apostasie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Bonjour,<br /> J'ai bien aimé vos articles sur la loi et la grâce. Par contre, j'ai l'intuition que la loi n'a pas été donnée seulement pour convaincre l'homme de péché, mais aussi pour le protéger du mal. <br /> Aussi, j'ai l'impression que dans les 613 commandements dont vous parlez, il y en a certains qui ne s'appliquent plus (sacrifices par exemple), mais d'autres que nous devons continuer de respecter (lois morales par exemple), même si nous sommes sous la nouvelle alliance.  Pourquoi? Parce que l'esprit de ces lois n'a pas changé selon moi. Mais comment distinguer ces deux types de lois afin de pouvoir justement les présenter comme un miroir aux non-croyants?<br /> Merci de votre attention.<br /> Marie-Josée
Répondre